Lacs à grande étendue

Lacs à grande étendue La carte montre la distribution de 565 lacs et réservoirs dont la superficie dépasse 100 kilomètres carrés ou 38,6 milles carrés. Un tableau énumère les quinze plus grands lacs classés selon leur superficie et donne leur profondeur maximale. Toute étude des sous-systèmes hydrologiques intérieurs doit nécessairement insister sur le rôle des lacs et des systèmes lacustres. Cela est surtout vrai du Canada où l’eau douce recouvre environ huit pour cent de la superficie totale, soit une surface plus grande que la province de l’Alberta qui constitue environ cinq pour cent du territoire canadien. Le taux d’évaporation des lacs à grande étendue dépend de la température superficielle de ces lacs. Bien que les forces d’écoulement hydraulique aient l’influence la plus importante sur la vitesse à laquelle les lacs évacuent leur eau de surface vers l’aval, les courants de densité peuvent aussi naître de la variation de la densité de l’eau en différents points sur le lac. Les seiches produites par le vent ont souvent provoqué d’importantes et rapides fluctuations du niveau des lacs, causant des inondations et autres problèmes reliés à la gestion des eaux des lacs à grande étendue. Lorsque ce genre d’action éolienne se prolonge, le niveau du lac augmente parfois à une extrémité et engendre des problèmes semblables. Dans les Grands Lacs, le lac Érié par exemple, de fortes tempêtes ont provoqué des changements de niveau qui atteignaient jusqu’à deux mètres le long du rivage. Les limnologues ont tenté de classer les lacs selon de nombreux critères différents. Certains petits lacs du nord occupent des bassins créés à l’intérieur de nappes de glace, mais ces lacs sont petits et de type plutôt instable. On trouve aussi au Canada des exemples de lacs formés par d’autres actions que celle des glaciers, notamment l’intéressant cratère de météorite du lac Ungava au Québec. Des lacs relativement grands ont été « créés » par la construction de barrages sur les grands cours d’eau et l’établissement de grands réservoirs. Les lacs Diefenbaker en Saskatchewan et Manicouagan au Québec sont des exemples bien connus. Avant la réalisation de tels projets, il faut absolument étudier tous les aspects écologiques afin de prévoir les conséquences d’une modification aussi radicale d’un système hydrologique naturel. Les répercussions de la sédimentation constituent l’un des facteurs importants. Alors que le lac Diefenbaker a une durée de vie prévue de 1000 ans, des réservoirs plus petits peuvent s’alluvionner presque complètement bien en deçà de la période prévue, par exemple le barrage Bassano sur la rivière Bow en Alberta. 2022-02-22 Ressources naturelles Canada NRCan.geogratis-geogratis.RNCan@canada.ca FormatGouvernement et vie politiqueNature et environnementSciences et technologiebilan hydriquehydrologielacs Télécharger le fichier en format Anglais JPEG via HTTPJPG https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/eng/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/18_Large_Lakes_1978_150.jpg Télécharger le fichier en format Anglais PDF via HTTPPDF https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/eng/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/18_Large_Lakes_1978_150.pdf Télécharger le fichier en format français JPEG via HTTPJPG https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/fra/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/18_Lacs_Grande_Etendue_1978_150.jpg Télécharger le fichier en format français PDF via HTTPPDF https://ftp.geogratis.gc.ca/pub/nrcan_rncan/raster/atlas/fra/hydro_1978/water_quantity_temperature_winds/18_Lacs_Grande_Etendue_1978_150.pdf

La carte montre la distribution de 565 lacs et réservoirs dont la superficie dépasse 100 kilomètres carrés ou 38,6 milles carrés. Un tableau énumère les quinze plus grands lacs classés selon leur superficie et donne leur profondeur maximale. Toute étude des sous-systèmes hydrologiques intérieurs doit nécessairement insister sur le rôle des lacs et des systèmes lacustres. Cela est surtout vrai du Canada où l’eau douce recouvre environ huit pour cent de la superficie totale, soit une surface plus grande que la province de l’Alberta qui constitue environ cinq pour cent du territoire canadien. Le taux d’évaporation des lacs à grande étendue dépend de la température superficielle de ces lacs. Bien que les forces d’écoulement hydraulique aient l’influence la plus importante sur la vitesse à laquelle les lacs évacuent leur eau de surface vers l’aval, les courants de densité peuvent aussi naître de la variation de la densité de l’eau en différents points sur le lac. Les seiches produites par le vent ont souvent provoqué d’importantes et rapides fluctuations du niveau des lacs, causant des inondations et autres problèmes reliés à la gestion des eaux des lacs à grande étendue. Lorsque ce genre d’action éolienne se prolonge, le niveau du lac augmente parfois à une extrémité et engendre des problèmes semblables. Dans les Grands Lacs, le lac Érié par exemple, de fortes tempêtes ont provoqué des changements de niveau qui atteignaient jusqu’à deux mètres le long du rivage. Les limnologues ont tenté de classer les lacs selon de nombreux critères différents. Certains petits lacs du nord occupent des bassins créés à l’intérieur de nappes de glace, mais ces lacs sont petits et de type plutôt instable. On trouve aussi au Canada des exemples de lacs formés par d’autres actions que celle des glaciers, notamment l’intéressant cratère de météorite du lac Ungava au Québec. Des lacs relativement grands ont été « créés » par la construction de barrages sur les grands cours d’eau et l’établissement de grands réservoirs. Les lacs Diefenbaker en Saskatchewan et Manicouagan au Québec sont des exemples bien connus. Avant la réalisation de tels projets, il faut absolument étudier tous les aspects écologiques afin de prévoir les conséquences d’une modification aussi radicale d’un système hydrologique naturel. Les répercussions de la sédimentation constituent l’un des facteurs importants. Alors que le lac Diefenbaker a une durée de vie prévue de 1000 ans, des réservoirs plus petits peuvent s’alluvionner presque complètement bien en deçà de la période prévue, par exemple le barrage Bassano sur la rivière Bow en Alberta.

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