J’écris de temps à autre un billet de blogue sur le site ouvert.canada.ca, mais je crois qu’il est temps de faire les choses un peu différemment. Ce que j’aimerais commencer à faire, c’est de faire le point régulièrement sur ce à quoi mon équipe et moi-même travaillons, ainsi que sur la direction que prend la TI au gouvernement du Canada.
Donc, à compter d’aujourd’hui, vous allez voir régulièrement des billets blogue de ma part sur le site ouvert.canada.ca. J’ai toujours été un ardent défenseur du principe ouvert par défaut, et j’espère que mon blogue servira à en élargir la portée.
Conférence de l’ICA, Tokyo, Japon.
Cet été, on m’a demandé d’assister à la conférence annuelle de l’ICA, qui a eu lieu à Tokyo, au Japon, et dont le thème était [Traduction] « Un gouvernement numérique audacieux : Faire preuve de leadership malgré les perturbations ». Malheureusement, je n’ai pas été en mesure d’y assister, car au même moment je participais à notre tout premier projet pilote d’approvisionnement « ouvert par défaut » à Waterloo, en Ontario.
Au lieu d’aller au Japon, on m’a demandé de préparer une courte vidéo pour faire le point sur ce qui se passe au gouvernement du Canada, et la façon dont le gouvernement s’adapte aux nouvelles technologies. La vidéo que vous pouvez visionner ici ne constitue qu’une partie de la présentation intégrale.
Je voulais également faire part de quelques éléments clés de la vidéo qui à mon avis sont extrêmement importants et que les fonctionnaires et les membres d’une société axée sur le numérique devraient garder à l’esprit.
Les processus ne l’emportent jamais sur le leadership
Les processus peuvent être utiles, mais ils ne devraient jamais remplacer le bon jugement ni le véritable leadership. S’il y a quelque chose que nous, au gouvernement du Canada, devrions faire, ou s’il y a des personnes que nous devrions habiliter, les processus ne devraient jamais constituer une bonne raison de dire de ne pas passer à l’action.
Effectivement, le gouvernement du Canada est une grande institution, et en raison de sa taille importante entrent en jeu les processus et les approbations. Malgré tout, nous pouvons quand même faire preuve d’adaptation, de souplesse et d’agilité. Notre réussite, et en fait notre pertinence aux yeux des Canadiens, en dépendent.
Éliminons les obstacles
Vous allez commencer à nous entendre parler plus souvent de gouvernement numérique ouvert; ce qui signifie faire plus de choses avec un plus grand nombre de personnes. Cela signifie en fait de supprimer les obstacles à l’accès du gouvernement, peu importe que vous proveniez du gouvernement municipal, provincial ou fédéral, ou travailliez en collaboration avec une foule d’autres industries.
À l’heure actuelle, nous le mettons en pratique de deux façons grâce à la création d’un conseil consultatif jeunesse sur le numérique (#DigitalYAC) et d’un conseil consultatif numérique. Le conseil consultatif jeunesse sur le numérique a été mis sur pied pour veiller à ce que le gouvernement du Canada tienne compte du point de vue des jeunes dans les initiatives axées sur le numérique à l’échelle du gouvernement du Canada. Pour sa part, le conseil consultatif numérique est un nouvel espace qui permet au gouvernement d’interagir avec des experts des secteurs public et privé et grâce auquel nous pouvons chercher à obtenir des conseils stratégiques et informels au sujet du gouvernement numérique et de la transformation numérique.
Les femmes dans le domaine de la technologie
Le gouvernement du Canada a-t-il une représentation adéquate des femmes en TI? Avons-nous, en tant qu’organisation, une bonne diversité d’opinions? Avons-nous suffisamment de jeunes dans nos milieux de travail actuellement? À mon avis, la réponse est non – pas encore.
Nous avons également besoin d’apprendre à mieux célébrer nos employés, et de les mettre sur la bonne voie pour qu’ils soient en mesure de diriger la fonction publique de demain. Cela signifie que nous devons mettre en place un cheminement de carrière qui permet de développer le leadership à la GI-TI. En outre, nous devons faire connaître les histoires de nos employés les plus talentueux afin que les personnes qui envisagent de poursuivre une carrière dans le secteur public constatent les diverses possibilités de cheminements de carrière pour les grands leaders de la collectivité de la GI-TI du gouvernement.
Continuons d’en parler
Comme je l’ai mentionné plus tôt, ce billet est le premier d’une longue série. J’espère qu’il a servi à vous apprendre certaines choses et qu’il vous a donné de l’inspiration.
Alex Benay occupe présentement le poste de dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada. Avant d’obtenir ce poste, Alex était président et chef de la direction de la Société des musées de sciences et technologies du Canada depuis juillet 2014.
De 2011 à 2014, Alex était vice-président, Affaires gouvernementales et développement des affaires, à OpenText. Il a joué un rôle de chef de file dans l’industrie numérique canadienne et a fait la promotion de la transition vers le numérique à l’échelle mondiale pour divers organismes, dont le G20, le Secrétariat pour les pays du Commonwealth et les Jeux olympiques. Avant son passage à OpenText, Alex a géré bon nombre d’équipes et de programmes à l’Agence canadienne de développement international, à Affaires étrangères et Commerce international Canada ainsi qu’à Ressources naturelles Canada et à Bibliothèque et Archives Canada.